"Les oubliés de la grand-place" de Cynthia Orain, un roman sur la précarité
Cynthia Orain est une écrivaine nantaise venue toquer chez Toit à Moi à l’occasion de son 2ème roman. Elle a voulu écrire sur la précarité, sur les gens de la rue dont personne ne parle. “Les oubliés de la grand-place” est ainsi né, aux éditions Bookmark.
Infirmière de formation et de métier, elle a côtoyé des personnes en situation de grande précarité dans son travail, et notamment en psychiatrie. L’histoire de son roman suit un jeune homme rejeté par ses parents, qui réussit à trouver une nouvelle famille dans la rue. On fait la connaissance d’un groupe de personnes sans abri, avec tous les profils qui peuvent exister dans la rue. Même si romancée, son histoire est inspirée par un quotidien bien réel pour de nombreuses personnes.
L’autrice a lu énormément de témoignages, de récits sur le sujet pour s’en imprégner et être au plus proche de la réalité. “Le plus dur n’est pas seulement d’avoir faim ou froid, mais d’être seul", explique-t-elle. "J'ai voulu mettre en avant cette solitude, et à quel point il est facile de partir en vrille dans ces cas-là… Ce roman est un peu un prétexte pour faire prendre conscience de la réalité de la précarité, et de la vie dans la rue".
Et pour allier l’acte à la parole, les bénéfices des ventes sont reversés à Toit à Moi !
À l'aube de ses vingt-trois ans, Lucky se retrouve sans domicile. Jeté à la rue par son propre père, il doit apprendre à survivre tout seul. Répondre à ses besoins les plus rudimentaires devient alors un défi de tous les jours. Mais contre mauvaise fortune, il trouvera fort heureusement bons cœurs. Entre Ludo, le quinquagénaire aux allures de vieux sage, et Kari, la maman poule, une seconde famille lui ouvre les bras. Une seconde famille et peut-être plus encore...
Cynthia Orain, écrivaine et infirmière sur Nantes, est intimement sensibilisée par les problématiques sanitaires et sociales actuelles. Ses romans lui permettent de sensibiliser ses lecteurs/trices aux causes qui lui sont chères, tout en aidant concrètement des associations. À travers son premier roman, qui raconte le parcours d'une jeune femme anorexique, elle a souhaité aider une association qui accompagne des personnes souffrant de trouble du comportement alimentaire (TCA) en leur offrant la moitié des bénéfices.
Pour son deuxième roman, autour de la précarité et du sans abrisme, elle a choisi d'aider Toit à Moi.