C'est à Bordeaux que Sham a fini par poser ses valises après un parcours semé d'embuches et d'agressions. Elle est aujourd'hui en recherche active d'un CDI dans la vente à Bordeaux, pour pouvoir construire un avenir stable.

De la Syrie à la France

« Je m'appelle Sham, j’ai fui la guerre en Syrie. À 19 ans, je suis arrivée en France toute seule, sans parler un mot de français. J’étais enfant quand la guerre a commencé. J’ai vu les bombes tomber autour de ma famille et détruire les maisons. Ma mère a alors pris la décision de partir au Liban pour notre sécurité.

J’y ai vécu 7 ans, puis j’ai encore dû partir à cause de la grave crise économique et parce que j’étais en danger. À mon arrivée en France comme réfugiée politique, j’avais 19 ans, j’étais toute seule et je ne parlais pas un mot de français.

J’ai été logée quelques mois en refuge pour demandeurs d’asile à Dijon, dans une toute petite chambre. Il fallait partager la salle de bain, les toilettes… C’était très difficile parce que j’étais une fille seule au milieu de plein de mecs. J’ai été pas mal de fois plaquée sur la porte et agressée.

Puis une association a trouvé un logement pour moi à Bordeaux. J’ai alors décidé de faire des études pour apprendre le français. C’était dur parce que mon appartement était très isolé. J’avais 3h de trajet chaque jour pour aller à l’école, mais je suis fière d’avoir réussi mon diplôme.

Au bout d'un an on m’a demandé de quitter le logement pour laisser la place. Pas de chance, c’était pile le moment où le Covid est arrivé. Je me serais retrouvée à la rue, sans aucune possibilité de m’en sortir, si je n’avais pas fait la rencontre de l’association Toit à Moi.

L'arrivée dans un logement Toit à Moi

Quand j’ai su que j’étais prise, je me suis sentie soulagée et très heureuse. Je pouvais enfin faire le premier pas dans la vie. J’ai eu la chance de passer le confinement dans un appartement, alors j’en ai profité pour reprendre des cours de français en ligne. Aujourd’hui je le parle couramment.

Grâce à ça, j’ai pu faire des démarches avec la Mission Locale. J’ai suivi une formation de 7 mois pour être Vendeuse Conseillère puis j’ai travaillé dans une friperie.

L’association Toit à Moi m’a appris à toujours aider les personnes qui sont dans le besoin, et beaucoup de choses de la vie aussi. J’ai été accueillie par des personnes bienveillantes et acceptée comme je suis.

Aujourd’hui mon rêve est de revoir ma mère, restée au Liban depuis 6 ans. Mais maintenant avec la guerre c’est très compliqué de quitter le pays.

Un avenir plus serein

Après 4 ans d’accompagnement par Toit à Moi, je fais les démarches pour retrouver un logement et laisser ma place, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ont des problèmes plus graves que moi. Je veux laisser la chance à quelqu’un d’autre, tout comme on m’a laissé ma chance. »

Crédit photo : Catherine Passerin, octobre 2024

► Découvrir d'autres témoignages

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De la Syrie à la France

« Je m'appelle Sham, j’ai fui la guerre en Syrie. À 19 ans, je suis arrivée en France toute seule, sans parler un mot de français. J’étais enfant quand la guerre a commencé. J’ai vu les bombes tomber autour de ma famille et détruire les maisons. Ma mère a alors pris la décision de partir au Liban pour notre sécurité.

J’y ai vécu 7 ans, puis j’ai encore dû partir à cause de la grave crise économique et parce que j’étais en danger. À mon arrivée en France comme réfugiée politique, j’avais 19 ans, j’étais toute seule et je ne parlais pas un mot de français.

J’ai été logée quelques mois en refuge pour demandeurs d’asile à Dijon, dans une toute petite chambre. Il fallait partager la salle de bain, les toilettes… C’était très difficile parce que j’étais une fille seule au milieu de plein de mecs. J’ai été pas mal de fois plaquée sur la porte et agressée.

Puis une association a trouvé un logement pour moi à Bordeaux. J’ai alors décidé de faire des études pour apprendre le français. C’était dur parce que mon appartement était très isolé. J’avais 3h de trajet chaque jour pour aller à l’école, mais je suis fière d’avoir réussi mon diplôme.

Au bout d'un an on m’a demandé de quitter le logement pour laisser la place. Pas de chance, c’était pile le moment où le Covid est arrivé. Je me serais retrouvée à la rue, sans aucune possibilité de m’en sortir, si je n’avais pas fait la rencontre de l’association Toit à Moi.

L'arrivée dans un logement Toit à Moi

Quand j’ai su que j’étais prise, je me suis sentie soulagée et très heureuse. Je pouvais enfin faire le premier pas dans la vie. J’ai eu la chance de passer le confinement dans un appartement, alors j’en ai profité pour reprendre des cours de français en ligne. Aujourd’hui je le parle couramment.

Grâce à ça, j’ai pu faire des démarches avec la Mission Locale. J’ai suivi une formation de 7 mois pour être Vendeuse Conseillère puis j’ai travaillé dans une friperie.

L’association Toit à Moi m’a appris à toujours aider les personnes qui sont dans le besoin, et beaucoup de choses de la vie aussi. J’ai été accueillie par des personnes bienveillantes et acceptée comme je suis.

Aujourd’hui mon rêve est de revoir ma mère, restée au Liban depuis 6 ans. Mais maintenant avec la guerre c’est très compliqué de quitter le pays.

Un avenir plus serein

Après 4 ans d’accompagnement par Toit à Moi, je fais les démarches pour retrouver un logement et laisser ma place, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ont des problèmes plus graves que moi. Je veux laisser la chance à quelqu’un d’autre, tout comme on m’a laissé ma chance. »

Crédit photo : Catherine Passerin, octobre 2024

C'est à Bordeaux que Sham a fini par poser ses valises après un parcours semé d'embuches et d'agressions. Elle est aujourd'hui en recherche active d'un CDI dans la vente à Bordeaux, pour pouvoir construire un avenir stable.

De la Syrie à la France

« Je m'appelle Sham, j’ai fui la guerre en Syrie. À 19 ans, je suis arrivée en France toute seule, sans parler un mot de français. J’étais enfant quand la guerre a commencé. J’ai vu les bombes tomber autour de ma famille et détruire les maisons. Ma mère a alors pris la décision de partir au Liban pour notre sécurité.

J’y ai vécu 7 ans, puis j’ai encore dû partir à cause de la grave crise économique et parce que j’étais en danger. À mon arrivée en France comme réfugiée politique, j’avais 19 ans, j’étais toute seule et je ne parlais pas un mot de français.

J’ai été logée quelques mois en refuge pour demandeurs d’asile à Dijon, dans une toute petite chambre. Il fallait partager la salle de bain, les toilettes… C’était très difficile parce que j’étais une fille seule au milieu de plein de mecs. J’ai été pas mal de fois plaquée sur la porte et agressée.

Puis une association a trouvé un logement pour moi à Bordeaux. J’ai alors décidé de faire des études pour apprendre le français. C’était dur parce que mon appartement était très isolé. J’avais 3h de trajet chaque jour pour aller à l’école, mais je suis fière d’avoir réussi mon diplôme.

Au bout d'un an on m’a demandé de quitter le logement pour laisser la place. Pas de chance, c’était pile le moment où le Covid est arrivé. Je me serais retrouvée à la rue, sans aucune possibilité de m’en sortir, si je n’avais pas fait la rencontre de l’association Toit à Moi.

L'arrivée dans un logement Toit à Moi

Quand j’ai su que j’étais prise, je me suis sentie soulagée et très heureuse. Je pouvais enfin faire le premier pas dans la vie. J’ai eu la chance de passer le confinement dans un appartement, alors j’en ai profité pour reprendre des cours de français en ligne. Aujourd’hui je le parle couramment.

Grâce à ça, j’ai pu faire des démarches avec la Mission Locale. J’ai suivi une formation de 7 mois pour être Vendeuse Conseillère puis j’ai travaillé dans une friperie.

L’association Toit à Moi m’a appris à toujours aider les personnes qui sont dans le besoin, et beaucoup de choses de la vie aussi. J’ai été accueillie par des personnes bienveillantes et acceptée comme je suis.

Aujourd’hui mon rêve est de revoir ma mère, restée au Liban depuis 6 ans. Mais maintenant avec la guerre c’est très compliqué de quitter le pays.

Un avenir plus serein

Après 4 ans d’accompagnement par Toit à Moi, je fais les démarches pour retrouver un logement et laisser ma place, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ont des problèmes plus graves que moi. Je veux laisser la chance à quelqu’un d’autre, tout comme on m’a laissé ma chance. »

Crédit photo : Catherine Passerin, octobre 2024

► Découvrir d'autres témoignages

C'est à Bordeaux que Sham a fini par poser ses valises après un parcours semé d'embuches et d'agressions. Elle est aujourd'hui en recherche active d'un CDI dans la vente à Bordeaux, pour pouvoir construire un avenir stable.

De la Syrie à la France

« Je m'appelle Sham, j’ai fui la guerre en Syrie. À 19 ans, je suis arrivée en France toute seule, sans parler un mot de français. J’étais enfant quand la guerre a commencé. J’ai vu les bombes tomber autour de ma famille et détruire les maisons. Ma mère a alors pris la décision de partir au Liban pour notre sécurité.

J’y ai vécu 7 ans, puis j’ai encore dû partir à cause de la grave crise économique et parce que j’étais en danger. À mon arrivée en France comme réfugiée politique, j’avais 19 ans, j’étais toute seule et je ne parlais pas un mot de français.

J’ai été logée quelques mois en refuge pour demandeurs d’asile à Dijon, dans une toute petite chambre. Il fallait partager la salle de bain, les toilettes… C’était très difficile parce que j’étais une fille seule au milieu de plein de mecs. J’ai été pas mal de fois plaquée sur la porte et agressée.

Puis une association a trouvé un logement pour moi à Bordeaux. J’ai alors décidé de faire des études pour apprendre le français. C’était dur parce que mon appartement était très isolé. J’avais 3h de trajet chaque jour pour aller à l’école, mais je suis fière d’avoir réussi mon diplôme.

Au bout d'un an on m’a demandé de quitter le logement pour laisser la place. Pas de chance, c’était pile le moment où le Covid est arrivé. Je me serais retrouvée à la rue, sans aucune possibilité de m’en sortir, si je n’avais pas fait la rencontre de l’association Toit à Moi.

L'arrivée dans un logement Toit à Moi

Quand j’ai su que j’étais prise, je me suis sentie soulagée et très heureuse. Je pouvais enfin faire le premier pas dans la vie. J’ai eu la chance de passer le confinement dans un appartement, alors j’en ai profité pour reprendre des cours de français en ligne. Aujourd’hui je le parle couramment.

Grâce à ça, j’ai pu faire des démarches avec la Mission Locale. J’ai suivi une formation de 7 mois pour être Vendeuse Conseillère puis j’ai travaillé dans une friperie.

L’association Toit à Moi m’a appris à toujours aider les personnes qui sont dans le besoin, et beaucoup de choses de la vie aussi. J’ai été accueillie par des personnes bienveillantes et acceptée comme je suis.

Aujourd’hui mon rêve est de revoir ma mère, restée au Liban depuis 6 ans. Mais maintenant avec la guerre c’est très compliqué de quitter le pays.

Un avenir plus serein

Après 4 ans d’accompagnement par Toit à Moi, je fais les démarches pour retrouver un logement et laisser ma place, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ont des problèmes plus graves que moi. Je veux laisser la chance à quelqu’un d’autre, tout comme on m’a laissé ma chance. »

Crédit photo : Catherine Passerin, octobre 2024